40 ans, cela se fête ! Tradition respectée, tradition perpétuée, je vous propose donc de retrouver une nouvelle fois les Solex délirants des 6 heures de Tarbes, 40ème édition pour cette mythique course d’endurance Bigourdane d’engins à galet, organisée comme toujours par l’ENIT et qui s’est déroulée le dimanche 18 mars dernier au Centre Kennedy à Tarbes.
Les règles sont identiques aux éditions précédentes, il faut faire le maximum de tours du circuit en 6 heures.
Les Solex “traditionnels” tendent à disparaitre au profit des prototypes, mais les conditions de base pour participer demeurent identiques : ce sont bien sûr un moteur à l’avant et entraînement par galet. La cylindrée maximum est de 50cc (pour les modèles essence, car vous verrez pour la première fois cette année un modèle electrique !!).
Sur le circuit courent côte à côte 6 catégories, du modèle “origine” stricto sensu au superprotoype ou il est possible de tout changer à l’exception du mode d’entrainement et de la cylindrée, quant à l’électrique il fait son apparition sans conditions particulières hormis le diamètre du galet :
– Origine (bons mollets obligatoires !)
– Origine amélioré
– Promotion
– Prototype
– Superprototype
– Électrique
Même la météo a respecté la tradition, c’est sous un ciel gris et humide, glacial et venteux à souhait, que s’est déroulée cette édition 2018 qui ouvre la saison Solex. Heureusement, giboulées de mars oblige, le soleil s’est quand même parfois dévoilé et a daigné accompagner les coureurs à quelques reprises.
Matériel utilisé : Olympus OM-D EM5 + Lumix 20mm f1.7; Leica 25mm f1.4; Zuiko 12-40mm f2.8 et Lumix 45-200mm.
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1/ Vue générale des stands des équipes en bord de piste.
2/ L’heure du départ approche et dans les stands tout le monde s’affaire aux derniers réglages des mécaniques plus ou moins poussées.
3/
4/
5/ Sur un Solex (au moins d’origine), tout se visse/dévisse avec une clef de 9.
6/ Certains sont déjà prêts
7/ D’autres ont encore le tournevis à la main
7Bis/
8/ Mais le plus critique, c’est quand cela ne démarre pas du tout !
9/ Parfois il ne reste que la génuflexion et la prière pour faire pétarader le petit 2-temps qui nous mènera à la victoire.
Le monde du Solex, c’est aussi de l’ingénierie de haute volée, de savants calculs d’optimisations et aussi du bricolage de génie. On a que 50cm3 pour s’en sortir, il faut donc tout faire pour que ça avance. Cette année, nombre de concurrents ont travaillé au niveau de l’admission d’air du carburateur avec des boites à air absolument remarquables. Revue de détails :
10/ Le numéro 64 a opté pour une admission en boite de crème glacée Carte d’Or accolée à ce que je suppose être un dell’orto PHBG (vous noterez tout de même que c’est un “format spécial” !) :
11/ Le numéro 22, surement moins gourmand que le précédent, a lui opté pour le pot de savon d’atelier (il l’avait pour ainsi dire de suite sous la main !) :
12/ Le numéro 7 a quant à lui opté pour le cul de bouteille en plastique de marque non identifiée, cette forme particulière de culot pouvant être aussi bien du Coca-Cola que du Vichy Célestin.
13/ Voici le poste de pilotage d’un Solex de compétition :
14/ Quand on sait qu’un S3800 d’origine n’a que son accélérateur, sonnette et décompresseur, on ne peut qu’admirer de tels tableaux de bords !
16/ L’heure des essais
16Bis/
16Ter/ La compétition Solex est un sport ouvert aux femmes, comme nous le prouve cet équipage mixte où Madame de déméritera pas au guidon de sa machine !
17/ Le milieu du Solex est aussi parfois… Teinté d’érotisme. Vous avez par exemple le mythique Solex rose N° 69… :
18/ … Mais aussi le PlaySox pour des nuits envoûtantes… Aux 24h de Nouziers
19/ Premiers démarrages ! Si ça fume, c’est que c’est bon ; il y a assez d’huile !
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21/ Le numéro 28 dispose d’un joli tapis pour ses roues délicates.
22/ Je vous propose de vous retrouver plus tard pour le départ et les premiers tours de pistes … A suivre !