Juil 17

C’est enfin de saison…

26 Juin 2013 : Une image enfin de saison, car après cet hiver interminable, ce printemps pourri, pluvieux, venteux, frisquet; ce début d’été tempétueux, agité, lourd et gris, qui a fait son lot de dégâts dans mes Pyrénées, voir un champ de blé qui dore comme il peut est émouvant comme si on voyait le soleil pour la première fois.

GH2 + Leica 25mm f1.4, 1/4000ème @ f1.8, 160 ISO.

 

Juin 25

Dévorer les grands Auteurs.

Bonjour tout le monde,

Dévorer les grands auteurs… En ce week-end de fin juin post-épreuves, un hommage à tous ceux qui, comme moi, ont passé un bac littéraire !

1/ Il a fallu en ingurgiter, des plumes plus ou moins digestes… !

2/ Heureusement arrivé au dessert on a droit à une douce et bien plus légère consolation sucrée…

3/ Cependant il est à noter que pour certains auteurs, l’intrigue est parfois un peu téléphonée !

 

Ce délirium pas très mince a été réalisé au GH2 + Leica 25mm + traitement formule DistancesfocaleS…

 

Mai 06

Série : les Macroteux.

Bonjour à tous,

Il fait beau, il fait chaud, que fait-on comme photo ? De la macro !

Et oui, dès que le soleil et le printemps se retrouvent ensemble pour nous offrir une météo digne de ce nom, des photographes d’un genre particulier envahissent nos buissons, pelouses et autres forêts : les macroteux.

Couchés dans l’herbe ou planqués au milieu des fougères, Les macroteux aiment voir en grand ce que la plupart d’entre nous voient tout petit. Voire ne voient même pas du tout.
Paparazzis de la Nature à petite échelle, les macroteux aiment à savoir comment la mouche s’est peignée ce matin, comment l’abeille a t-elle assortie ses rayures à ses beaux yeux rieurs, comment la fourmi s’est-elle équipée pour ramener la nourriture au nid.

Mais comment fait donc le macroteux pour nous ramener de si belles images ? Revue de détails.

1/ Tout d’abord le macroteux s’équipe. Voici son arme de prédilection : le réflex (ou mieux : un hybride. Faut pas déconner non plus !) avec monté dessus un objectif marqué “macro”. Cela signifie que le macroteux va pouvoir regarder la fourmi les yeux dans les yeux avec son caillou, et lui conter fleurette. Ou pas.

2/ Ensuite, le macroteux éclaire. Parce que pour bien savoir si la chenille s’est fait les ongles ce matin, il faut de la lumière en pagaille. Si vous n’avez pas de flash, une torche de bricolage fera l’affaire. Ci-dessous, un macroteux à l’affut, l’index fébrile et l’œil aux aguets, équipé d’une torche de 1800 Watts.

3/ Parfois le macroteux appâte. Car en effet, l’insecte tant convoité n’est pas toujours au rendez-vous. Il parait que le méthode au petit-beurre marche bien : les bestioles aiment le sucre. Petit, petit !

4/ Le macroteux est amateur de matériel. Il aime les bagues-allonges, les bonnettes, les tubes, les super-zooms. Il visse, fixe, encliquète, attache. Tant qu’il n’a pas de crampes, il peut supporter un appareil aussi long que son bras, lui permettant d’observer la couleur des yeux de la fourmi dont je parlais un peu plus haut.

5/ Un des points essentiels, si ce n’est même le plus important pour réussir la photo macro, est la discrétion. Ne pas trop se montrer. Faire dans le furtif, le léger, le secret. ne pas se trahir. Détourner les yeux si l’araignée vous regarde fixement et prendre un air détaché. Le mieux est de se fondre dans la masse.

6/ Enfin, lorsque le macroteux est parvenu à capturer l’insecte de ses rêves, c’est la libération, l’émotion, l’enthousiasme : les larmes montent aux yeux… de joie ! (et non pas d’être resté collé trop longtemps au viseur, allons !)

Voilà, peut-être ce petit reportage vous aura-t-il donné envie de vous mettre à la macro… Ou pas !

En attendant, voici les coulisses techniques de ce petit documentaire : Un GH2 et son Leica 25mm f1.4 monté sur un trépied, ouverture à f1.4, retardateur à 10 secondes, et vôtre Serviteur qui est allé rechercher son vieux Pentax dans le placard. Traitement Ligthroom. Qu’est-ce qui faut pas faire !