Sep 24

Hors-Saison

Je vous déconseille la vue de ces images si vous venez de reprendre le travail…
Mais cette fois il faut se faire une raison… L’été est bel et bien fini !….

Balade hors-saison à l’OMD EM5 + Zuiko 12-40 – Cliquez sur les images pour les voir en grand.

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Allez va, plus qu’un an avant les prochaines grandes vacances…

Sep 14

Gruissan, à l’assaut de la Tour Barberousse

La tour Barberousse qui surplombe le village de Gruissan est tout ce qui reste d’un château bâti à la fin du Xe siècle pour observer les alentours du port de Narbonne et protéger la cité contre les invasions maritimes.
Au XVIe siècle, Richelieu ordonna la destruction de l’édifice qui fut, ensuite, laissé à l’abandon.
Aujourd’hui, le village de Gruissan, construit en circulade, entoure les ruines du château, au pied desquelles se trouve l’église paroissiale Notre-Dame de l’Assomption. Le site de la tour offre un panorama assez spectaculaire, d’où l’on peut admirer tout le village ainsi que la côte, l’étang, les marais salants et le port de Gruissan.
Je vous propose donc de monter à l’assaut de la Tour en une balade photographique monochrome.
Ce fût l’un des deux jours de franc soleil des vacances… 😉
L’ensemble est réalisé à l’OMD EM5 + Zuiko 12-40 f2.8 et Lumix 45-200.
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1/ Une petite vue d’ensemble pour commencer. (image déjà publiée et retraitée en N&B)
2/ La Tour au petit matin.
3/ Rapprochons-nous pour voir de plus près et entrons dans Gruissan.
4/ A la sortie d’une ruelle, elle se dévoile !
5/ C’est par un simple escalier que commence l’ascension, il se rétrécit par la suite.
6/ Cela se poursuit ensuite dans la roche
7/ Durant l’ascension on peut profiter du paysage qui entoure la petite colline, une vue par-dessus les toits nous révèle l’étang.
8/ Le clocher de Notre-Dame de l’Assomption et le vieux village.
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10/ Ça se précise ! Il y a du monde malgré un vent à décorner un bœuf.

 
11/ Nous voici au pied de la Tour, extrêmement difficile à photographier sans avoir un pékin devant, ça grouille de touristes là-haut, le vent pourtant infernal ne les fait pas fuir mais contribue par contre à faire bouger le photographe qui a parfois du mal à cadrer finement, la stab n’est pas un luxe ici lol!

 
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13/ Y’a encore du boulot de restauration !

 
14/ Vue sur l’étang

 
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16/ Panoramique sur Gruissan depuis le pied du de la Tour; cliquez dessus pour la version HD Wink

 
17/ Il va être temps de redescendre, une autre balade nous attends

 
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19/ Un peu de la végétation assoiffée par le vent et le soleil

 
20/ Les toits, j’aime bien leur côté graphique…

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22/ Le soleil se couche sur Gruissan et Barberousse

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Pour finir ce petit reportage, en bonus deux images… Couleurs !!!! La Tour dans la lumière brumeuse d’un autre soir.

 

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25/ Et oui, il y a encore du monde… Merci le 45-200 Wink

L’ensemble des photos est disponible en plus grand dans la Galerie => en cliquant ici

Sep 14

Gruissan

Bonsoir,

Je vous propose une petite carte postale de Gruissan, petit village méditerranéen situé dans le département de l’Aude, les pieds dans l’eau et la tête dans la garrigue, il n’y manque que le son des cigales et le cri lointain des mouettes Wink

Ce jour-là était l’un des deux jours de franc soleil que nous avons eu… Pas de chance mais on en a profité quand même.
OMD EM5 + Zuiko “Objectif à CP”


Cliquez sur l’image pour la voir en grand

Sep 05

Jazz In Marciac 2015

Article de rentrée, pour se remémorer un peu du soleil, retour en arrière au cœur de l’été… Voici donc quelques coups d’œil à Jazz In Marciac 2015. Ce festival est un vrai bonheur, même si l’on aime pas le jazz, on est obligé d’être charmé par l’ambiance, les expos, la lumière de la bastide Gersoise.

Ces photos ont été prises durant trois visites consécutives au festival “Off” au coeur de Marciac, les 2, 9 et 16 août 2015. Il y en a trois catégories :

– Sur scène et en musique
, pour le côté musical du reportage (on est quand même là pour ça ! Wink )
– Au coeur du public, où certaines personnes nous ont surpris par leur talents de danseurs sur des airs endiablés, et d’autres… Pour d’autres choses Wink
– Photos de rue à Jazz In Marciac, images réalisées au cours de déambulations parmi la foule et les stands….

Quant au choix du noir et blanc, et bien… Juste parce que j’aime ça Wink

Côté matériel : au gré des images, Olympus OMD EM5 + Zuiko 12-40; Leica 25 et Lumix 45-200.

L’intégralité du reportage, trop important pour être publié ici, se trouve dans la Galerie dédiée. Bonne visite Wink

1 – JIM 2015 :  Sur scène et en musique

1/ A l’arrivée, la foule est déjà nombreuse sous le barnum de la place centrale :

2/ Y’en a pourtant un qui dort ! Wink Voyons donc ce qu’il se passe sur scène.

3/ Oh Yeah !

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6/ Le batteur et sa forêt de micros

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10/ Changement de groupe.

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14/ Il y a également dans les rues du villages des petits groupes qui jouent et régalent toutes les oreilles.
Ceux-là produisaient un excellent Blues que n’aurait pas renié le maître Robert Johnson en personne :

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15bis/ Un autre groupe où le clarinettiste était déchainé

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16/ Ce groupe-ci était absolument délirant et mettait une ambiance d’enfer. Au point que plusieurs spectateurs se sont mis à danser au pied de la scène, comme vous le verrez dans la deuxième partie de la série (non, elle n’a pas fauché les lunettes à Polnareff…….)… Hein ? Comment ça vous trouvez que le tromboniste lorgne un endroit bien précis ? :

17/ Quoi, vous n’aimez pas mes lunettes ?

18/ Grrrr !

19/ Z’avez raison, j’y vois mieux sans lunettes finalement !

19bis/ Restez concentrés, les gars !

20/ Il est d’accord !

21/ Oh oui, j’te trouve mieux sans lunettes ma chérie !

22/ D’accord mon cœur, sans lunettes… Et en léopard, tu me trouves comment ?

23/ En léopard ma biche, mais tu nous rends tous fous !

24/ Aaah ! coquin, je savais que ça te faisais de l’effet !

25/ Bon allez, on finit le morceau parce qu’on en peux plus, là

26/ Un dernier solo de batterie

27/ Wap-doo-wap, wap-doo-wap…

28/ Pour le final mes chéris, j’ai remis mes lunettes, que ça vous plaise ou non !

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2 – JIM 2015 :  Au cœur du public

1/ Celle-là, vous l’avez déjà vue, mais je l’aime beaucoup. Alors je commence par elle.

2/ – Maman ! Je ne comprends rien au Jazz…
– Ça va venir mon petit.

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4/ Les fesses à l’air…

5/ …Mais la tête couverte.

6/ Alors ces deux-là, ils étaient absolument fabuleux. Alors que le groupe sur scène jouait avec enthousiasme, ils se sont levés et ont entamés des pas de charleston au pied de la scène. Ils ont fait l’admiration de nombreux spectateurs qui les ont applaudis autant que le groupe et ont été rejoints par d’autres danseurs amateurs durant les morceaux.

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12/ Changement de partenaire

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15/ Les pas des danseurs

16/ Après la danse, un peu de repos…

17/ Allons boire un verre au fond, sous les parasols rafraichissants.

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3 – JIM 2015 : Photos de rue Au gré de mes déambulations…

Bon on va être logique, on va commencer la série “photo de rue” par une… photo de la rue débouchant sur la place de Marciac. Attention au vélo

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2/ Réveil difficile ? Surement a hard day’s night in Marciac.

3/ Suivons ces deux festivalières au cœur des stands qui entourent la place sous les arcades de Marciac.

4/On y trouve toutes sortes de choses, entre autre des tableaux qui peuvent laisser dubitatif…

5/ Des stands très très encombrés…

6/ Des charmantes marchandes de glaces.

7/ A propos de charmante, l’ingénieur du son ne s’ennuie pas. Il devrait faire gaffe, une assistante comme ça il y aurait de quoi être déconcentré et se mélanger les retours micros. Il doit lui tarder ce soir !

8/ Le danseur au mannequin (bon pourquoi pas… ?)

9/ Il y a, dans un coin dissimulé sous les arcades, un restaurant qui s’appelle “le Monde à l’envers”. Effectivement ici on ne sait plus ou donner de la tête et les lois de l’apesanteur semblent modifiées. La meilleure table est au plafond.

10/ Les effets visiblement positifs du “Monde à l’envers” sur un client qui vient de terminer son repas :

11/ Les minis-Jazzmen :

La série des photographes – J’entame ici une mini-série dans ce chapitre photo de rue, consacré à … Nous, les photographes :

12/ Un Leicaïste (?) très concentré sur les voilures du barnum :

13/ Une photographe concentrée sur la scène

14/ Dans le collimateur

Voici maintenant la mini-série “Festivaliers”…

15/ Le festivalier gourmand

16/ Le festivalier connecté

17/ Les festivaliers en manque d’exotisme se faisant photographier en compagnie des vendeurs de bijoux Touaregs :

18/ Pendant ce temps, le Touareg qui n’est pas sur la photo-souvenir va voir le stand des Touaregs concurrents :

19/ Effectivement ils ont l’air de bien bosser !

20/ Le festivalier qui s’est trompé de festival : celui-ci pensait être au festival Country de Mirande et cherchait JR un disque de Johnny Cash sous le bras.

21/ Mais où sont donc passées les filles de Claude ? Ben là, c’est marqué…

22/ Pour clôturer cette série, un clin d’œil à cette mini-expo photo sur les coulisses de Marciac, qui vaut bien qu’on s’incline… Wink



Alors, viendrez-vous à Jazz In Marciac 2016 ?

 

…Et ainsi profiter en musique de la belle lumière du Gers ? Wink

 

Juil 22

Les lumières du 14.

Essais de poses longues lors du feu d’artifice du 14 juillet 2015 à Tarbes, tiré depuis la caserne du 1er RHP, le Quartier Larrey. Je n’avais jamais photographié correctement un feu d’artifice. Et pour une fois je n’étais pas trop mal placé… Peut-être même un peu trop près car même le 12-40 réglé à 12mm ne m’offrait parfois pas assez d’angle pour avoir toutes les fusées et leurs retombées lumineuses… Pour l’an prochain il va me falloir le 9-18 😉

L’ensemble à l’OMD EM5 + Zuiko 12-40mm f2.8, trépied + pose longue.

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Pour voir la série dans son intégralité, un saut dans la Galerie, cliquez ici.

 

Juil 15

L’Expérience Sténopé

Cela faisait un moment que je souhaitais expérimenter cette technique : faire de la photo (presque) sans appareil photo. Créer de l’image avec un peu de carton, du scotch, un ou deux élastiques, la photo à la McGyver. Une redécouverte totale de l’art qui nous passionne.

Depuis quelques années déjà est revenue au goût du jour la technique du sténopé. Petit rappel pour ceux qui ne connaissent pas, le principe du sténopé est connu depuis l’antiquité, c’est le fameux principe de la chambre noire. Imaginez une boîte dont l’une des faces est percée d’un tout petit trou d’aiguille.  les rayons lumineux pénétrant par l’orifice  projettent sur la face interne opposée de la boîte une image inversée (de haut en bas et de droite à gauche) des objets placés à l’extérieur devant le trou.

 

Un petit schéma :

 

Imaginez maintenant que nous placions une surface sensible, un morceau de pellicule, contre la face interne de la boîte sur laquelle est projetée l’image. Un bouchon devant le trou pour faire l’obscurité complète et le découvrir/refermer à volonté : nous avons là un appareil photo. Tout à fait primitif, certes, mais bien un appareil photo !

Comme je ne dispose pas de labo argentique à la maison, j’ai eu l’idée de créer un “sténopé numérique” et de marier le carton et le scotch avec un capteur du XXIème siècle. C’est mon bon vieux GH2 que je désigne volontaire pour mener à bien cette expérience ! Wink

La fabrication de “l’objectif”

Le principe est de plaquer une plaque noire percée d’un trou minuscule contre la baïonnette du GH2. Noire pour éviter les reflets lumineux parasites, et en plastique souple pour ne pas blesser le revêtement de l’appareil lors des manipulations. Je choisis une vieille chemise porte-documents en plastique, idéale pour ce projet :

Je prends un morceau de la chemise, puis, en utilisant un bouchon arrière d’objectif comme gabarit, je trace un cercle au diamètre voulu, à but de découpe et de repérage du centre :

Pour réaliser le trou, j’utilise une aiguille à coudre, la plus fine possible, que j’enfonce doucement dans le plastique à l’aide d’une pince. Je fais ensuite tourner un peu l’aiguille pour avoir un trou régulier.

Les premiers essais révèlent que le plastique choisi est trop souple pour être correctement plaqué contre la baïonnette du GH2 et il ne tient pas, aussi je le double à l’aide d’une vieille carte de fidélité plus costaud et percée d’une fenêtre (faisable aussi avec une carte de crédit, cela fait plus riche ) :

Ici, vous pouvez voir le minuscule trou au centre du dispositif :

L’expérience

Le GH2 est chaud, les batteries chargées, le dispositif est placé sur l’appareil à l’aide d’un élastique en faisant le tour, et centré en regardant au viseur afin que l’image n’ait pas de bords trop sombres :

Il est indispensable d’utiliser un trépied pour la prise de vues, car les temps de pose sont assez longs (de l’ordre de la seconde en plein soleil voire plus selon les cas).
De plus il faut configurer le GH2 en mode “sans objectif” (menu clef à molette) sans quoi vous aurez une erreur, l’appareil refusant de fonctionner. Il faut également faire attention lors du montage à l’appui sur l’ergot de verrouillage des objectifs, cela a pour effet de désactiver l’appareil, j’ai depuis perfectionné mon système en perçant un minuscule trou dans la carte de fidélité afin de pouvoir plaque l’ensemble sans appuyer sur l’ergot.
Enfin bien sûr il faut rester prudent par rapport aux poussières sur le capteur et éviter de bricoler tout cela en plein vent (ceci dit, le sténopé est un formidable révélateur à pétouilles, et j’ai depuis découvert que le GH2 était absolument dé-gueu-lasse alors qu’à l’œil nu on ne voit rien sur le capteur… )

Premier essai, prise de vue du salon de jardin. Magique de voir qu’à l’allumage de l’appareil, une image se dessine à l’aide de notre objectif “McGyver” Very Happy

Il faut travailler en manuel, en faisant des essais on se rends compte qu’il faut surexposer un peu en décalant l’exposition :

Clic-clac, c’est dans la boîte.
Le résultat Very Happy :

La photo est prise en RAW et traitée sous Lightroom comme n’importe quel cliché. Évidemment, ça manque de piqué Mais pour un objectif McGyver, c’est pas mal Wink

Du coup, j’ai continué en faisant d’autres essais, divers et variés…

Ne me demandez pas la focale de “l’objectif”, j’en sais fichtre rien , ceci dit à vu de pif, cela semble être un grand-angle, je dirais un à peu près un 35 mm en équivalent 24X36. scratch

 

Des essais en vrac…

La terrasse au soleil

La rose rouge

 

La rue aux arbres

Au Jardin Massey, à Tarbes :

L’Orangerie

Le Musée des Hussards

Autre vue du Musée, avec du recul


Le kiosque à musique


Le cloître


La statue dans son buisson

La vasque multicolore

Voilà pour ces premiers essais Very Happy d’autres suivront… Maintenant, à votre tour de transformer votre APN en sténopé et de “redécouvrir” la photo ! Wink