Nov 15

Des nuages. Juste des nuages…

Bonsoir,

Il y a deux jours, la France vient de connaitre les terribles évènements dont nous avons tous entendu parler. Nous vivons des heures sombres, le climat est lourd, nous sommes sous le choc. Tout le monde se pose des questions, s’inquiète, s’interroge. Des familles pleurent leurs disparus.
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Alors pour apporter un peu de légèreté et de zénitude dans ce monde de fous, je vous propose… Des nuages.
Des nuages ? Oui, juste des nuages. Mais pas n’importe quel nuages, des nuages roses, rouges, orangé, des nuages aux couleurs chaudes de coucher de soleil. Puissent ces images colorées nous changer un peu les idées…
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La série à l’OMD EM5 + Leica 25 mm et Lumix 45-200.

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L’ensemble de la série est visible en grand dans la Galerie en cliquant ici.

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Nov 02

Le Salin de l’île Saint Martin (Gruissan)

Je vous amène aujourd’hui dans un endroit parfait pour qui veut faire de l’image graphique et bronzer en même temps Wink.
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Situé tout près du vieux village de Gruissan, adossé au massif de la Clape, le salin de l’ile Saint Martin est bordé par la méditerranée à l’est et l’étang de l’Ayrolle au sud.
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1/ Panoramique à la lumière du soir : cliquez sur l’image pour la voir en grand.

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Depuis plus de 100 ans avant Jésus-Christ, Gruissan faisait déjà parler de ses productions salines et le commerce du sel était très important pendant l’époque romaine. Sur ce site l’exploitation des salins sous sa forme actuelle à débuté en 1911. D’une surface d’environ 350 hectares, il faisait vivre dans les années 1970 une trentaine de familles.

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Le sel du salin de l’île Saint Martin est produit selon la technique des «  marais salants » utilisée depuis l’Antiquité. Ce sont les “sauniers” qui sont en charge de cette production.

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Le salin produit du sel en cristaux ou « gros sel », nature ou associé à des épices ou à des aromates naturels. L’endroit comporte également un musée racontant l’histoire de la culture du sel avec des outils d’époque, une boutique ainsi qu’un restaurant.

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Fabriquer du sel… Comment ça marche ?

Par un système de vannes et d’écluses, on fait entrer de l’eau de mer dans le salin au printemps.
Durant l’été les sauniers font doucement circuler l’eau de bassin en bassin peu profonds. Elle perd lors de ces opérations progressivement 90 % environ de son eau douce.

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Il reste ainsi une saumure saturée, eau très salée. Les sauniers orientent alors cette saumure vers les cristallisoirs ou “tables salantes” (bassins rectangulaires peu profonds). Sous l’effet du vent et du soleil, l’évaporation est continue et le sel, jusqu’alors en solution, va cristalliser.

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Ainsi, après plusieurs mois, une couche de sel d’une dizaine de centimètres d’épaisseur s’est formée au fond des tables salantes. La récolte s’effectue une fois par an en septembre.

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8/Notre guide près d’une pyramide de sel

L’été, au petit matin, lorsque le vent « Cers » cesse de souffler, une fine pellicule de sel se forme à la surface des tables salantes. Un sel si léger qu’il hésite à couler : c’est la « fleur de sel ».

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En Méditerranée, le soleil accélère l’évaporation ; ainsi la saison de production est plus longue et surtout la sécheresse de l’été donne la possibilité d’effectuer une récolte de sel sec, naturellement blanc, alors qu’en Bretagne, la récolte se fait de juin à septembre, donnant un sel gris et humide.

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Pourquoi cette teinte rose/rouge…?
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Beaucoup de monde se pose cette question, l”eau de mer, c’est plutôt bleu, voire transparent, le sel est blanc, pourquoi les salins ont-ils cette dominante rose ? L’explication tient simplement en la prolifération d’une algue microscopique dans les bassins. C’est son importante présence qui teinte l’eau ainsi. Rien à voir donc avec une légende urbaine qui dit que la couleur est dûe à la présence de crevettes… 😉
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14/ L’avenue de Sauniers

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16/Au loin, des flamands roses surveillent le salin Wink

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17/ Si l’on se retourne, c’est Gruissan et la Tour Barberousse qui nous surveillent Wink

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20bis/ Au loin, un cargo… Pour l’exportation du sel ? Wink

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21/Barque traditionnelle exposée à l’entrée du salin.

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L’ensemble de la série est faite à L’OMD EM5 + Zuiko 12-40 f2.8 – Gruissan, 26/08/2015.

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Vous pouvez retrouver l’ensemble des photos en grand dans la Galerie dédiée.

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Voilà, je vous conseille la visite de l’endroit (visite guidée 1h) si vous passez par là, en plus le personnel est très sympa et accueillant. Par contre lunettes de soleil obligatoires et casquette fortement recommandée car le soleil y cogne dur ! Le site : http://www.lesalindegruissan.fr/fr/

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Oct 21

La contredanse.

Photo réalisée totalement à l’arrache car “vue” au dernier moment, je m’excuse donc platement du cadrage heu, disons, pas super-soigné

Chacun sait la difficulté d’être automobiliste de nos jours… Entre un permis qui coûte un bras et demi, des radars vicieux, des points fragiles, des prix des carburants pour le moins aléatoire et ultra-archi-taxés, des garagistes arnaqueurs, des places de parkings parfois bien délicates à trouver. Bref, le plaisir de conduire est une notion qui, actuellement, se fait de plus en plus rare. Et certains commencent mal.

Car celui-là il a fait fort : à faine sorti de l’auto-école, sa première douloureuse. Bienvenue au club, ô jeune conducteur !
(en plus il faudra passer chez le carrossier quand même…)
lol!



omd em5 + Zuiko 17mm f1.8 – Cliquez sur l’image pour la voir en grand.

Oct 20

La ville en mouvement.

J’avais déjà expérimenté la “pose longue en mouvement” lors de ma série “Électrocardiographie urbaine” visible ici, ou encore le “Citroën C3 ride” visible là. C’est une technique que j’apprécie tout particulièrement tant ses possibilités de création sont grandes et les résultats infinis, une certaine part de hasard jouant sur l’image finale.

Sur la première série évoquée, j’avais à l’époque utilisé le GH2 accompagné du Zuiko 17mm et réalisé les clichés de nuit, jouant avec l’éclairage urbain et les phares des voitures. La nuit me permettait d’allonger les temps d’exposition et d’obtenir des filés assez “développés” frôlant parfois avec l’abstrait total.

J’ai eu envie de refaire la chose un peu différemment, cette fois de jour (en soirée tout de même), avec l’OMD EM5 muni du Lumix 20mm f1.7 sur lequel j’ai vissé un filtre neutre ND8 afin de descendre suffisamment la vitesse. Ce qui est intéressant ici c’est que la stabilisation de l’Olympus peut influer sur le résultat et rajoute une part de hasard à l’obtention de l’image finale.

Je vous propose donc une balade urbaine dans ma ville en pose longue, la pulsation de la circulation, la “ville en mouvement”.

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